RGPD : premier bilan après un an

Après plus d’un an de mise en place, qu’a changé le RGPD au sein des entreprises ? FIDSUD dresse le bilan.

Nous en avons beaucoup entendu parler au début de l’année 2018, lors de sa mise en application, le Réglement Général sur la Protection des Données Personnelles est maintenant en place depuis un peu plus d’un an. Cette réglementation a pour but d’encadrer les droits des citoyens européens sur Internet. Dans cette optique, les entreprises détenant des données personnelles ont dû se conformer à un ensemble de règles. FIDSUD revient avec vous sur l’impact qu’ont pu avoir ces mises en conformité avec le RGPD : où en sommes-nous désormais ?

Les solutions conformes au RGPD

Parmi les nouvelles législations une des plus visibles est certainement le consentement obligatoire des utilisateurs à l’utilisation de leurs données personnelles. Vous avez certainement déjà vu les bandeaux et fenêtre pop-up vous informant de l’utilisation de Cookies sur le site et d’accepter ou non ceux-ci. Ces dispositifs sont un des intermédiaires entre l’utilisateur et la collecte de données par un site, et donc, une entreprise. Mais le seul fait que l’utilisateur accepte ou non la collecte de ses données n’est pas la seule obligation des entreprises : l’internaute doit être en mesure de connaître l’utilisation qui sera faite de ses données. Il doit également pouvoir récupérer celles-ci et demander à ce qu’elles soient totalement supprimées.

Les sanctions de la CNIL

C’est la CNIL (Commision Nationale de l’Informatique et des Libertés) qui est en charge du respect de ce réglement. Au total, ce n’est pas moins de 32% de dépôts de plaintes en plus qui ont été enregistrées après la mise en place de la régementation. Un tiers de ces plaintes concernent directement le partage de données sur internet. Si la CNIL a été tolérante afin de laisser le temps aux entreprises de s’organiser, les sanctions commencent à être imposées. Ainsi, Google s’est vu infligé une sanction administrative record de 50 millions d’euros, essentiellement pour manque de transparence. La CNIL reproche au géant américain de ne pas rendre assez facilement accessibles les informations relatives à la collection et l’utilisation de données personnelles.

Désormais, la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés se penche sur la question des publicités internet, toujours en gardant à l’esprit l’idée d’un internet plus transparent pour ses utilisateurs. A voir, donc, comment vont évoluer les choses et comment les entreprises pourront s’y conformer.